Maudit Norvégien

Photo: Rasputitsa Gravel Road Race
C'est qui ce Norvégien qui a inventé le dicton «Il n'y a pas de mauvais temps, juste de mauvais vêtements»??!!

Et bien, maudit lui. Il a raison!

Ça n'a pas été facile durant quelques semaines, lorsque la pluie et le froid allaient de pair durant plusieurs jours en ligne. Anyway, je n'ai pas vu beaucoup de Norvégiens sur les routes en bicycle à pédales au mois de mars. 

Mais depuis un bon bout de temps, il fait soleil bien plus souvent qu'il ne pleut.

Il fait souvent frette quand il fait beau mais ça, par contre, ce n'est pas une excuse. Personnellement, je viens de passer mon plus beau mois d'avril sur le bike et ce,  en plus de 15 ans de bike.

Il y a d'abord eu le Rasputitsa il y a 3 semaines et ensuite Paris to Ancaster, classique du printemps ontarien, une épreuve encore plus incroyable.

J'ai adoré ce mélange de pistes cyclables, de chemins de 4 roues, de routes de gravel et d'asphalte. Des changements de surface aux 2-3 kilomètres, des virages à gauche, à droite, de façon à ce qu'on ne sache plus d'où vient le vent.

Une vraie «classique belge» comme celles que l'on voit à la télé, bien que la plupart d'entre nous n'ait jamais roulé là-bas. Merci aux Ontariens pour ces sensations. Dommage que ce soit si loin de chez nous. 
Dans un champ à Ancaster. Photo: Geoffroy Dussault, #Teamgris
Je retourne près de l'Ontario dans un mois pour le défi Défi Gatineau-Tremblant. D'ailleurs, les inscriptions sont toujours ouvertes pour ce défi qui relie Gatineau à Tremblant aller-retour durant le dernier week-end du mois de mai. Deux grosses journées de vélo dans des décors pittoresques nous attendent et j'ai vraiment hâte.

Tel que mentionné il y a quelques semaines, j'ai été recruté par l'organisation pour en faire la promotion à titre d'ambassadeur, ce qui me réjouit puisque tous les profits sont remis à l'équipe Rouleurs des Casinos, qui participera au Grand Défi Pierre Lavoie en juin prochain. Les cyclistes vont également parrainer une école afin de transmettre leurs bonnes habitudes de vie à la relève.

Le défi Gatineau-Tremblant est aussi une occasion unique de découvrir les routes de l'Outaouais et des Laurentides, des régions merveilleuses que les gens du Nord-Est de la province, comme moi, visitons plutôt rarement. De plus, l'organisation offre 4 pelotons encadrés par des policiers en moto. Vous pouvez donc relever  le défi à votre rythme en toute sécurité.

Parlant de rythme, l'entraînement des prochaines semaines sera déterminant afin de choisir le bon groupe de vitesse. Même si tout n'a pas été parfait jusqu'à maintenant côté température, dîtes-vous que nous sommes tous dans le même bateau. 

Si les kilomètres ne se sont pas accumulés aussi rapidement que nous l'aurions souhaité, la motivation, elle, a continué de s'accumuler et il reste encore près d'un mois pour mettre des kilomètres en banque.

Tout ce qu'il vous manque, c'est peut-être bien une inscription à un défi, un objectif qui vous mettra le nez dehors pour rouler fort au cours des prochaines semaines. Le bike c'est comme la vie, j'imagine... Il faut avoir des objectifs sinon la motivation est à plat.

C'est pour ça qu'il n'y pas de mauvais temps, juste de... Ok j'arrête. Il y a toujours bin des limites.

Maudit Norvégien.

Il va faire beau là, c'est promis.

Bonne route. 

«Carrefour des arbres», Ancaster, Ontario. Photo: Geoffroy Dussault, #Teamgris

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