Direction Classique des Appalaches

Photo: Squad cycles
On en parle depuis plusieurs mois, mais bientôt ce sera vrai: le Québec aura sa propre course de terre battue en terrain montagneux. Ça n'en prend pas plus pour me convaincre!

On se rendait au Tour de Battenkill depuis bientôt dix ans, en début de saison, pour disputer ce genre d'événement.

Maintenant, on l'aura chez nous, en début d'automne le 19 septembre prochain, sur un parcours bien plus beau et bien plus difficile! C'est néanmoins pour tous les niveaux de cyclistes, avec une course élite de 135 km et un granfondo de 65, 105 ou 135 km.

Voici une vidéo promotionnelle très bien faite qui donne une bonne idée de ce qui vous attend si vous voulez prolonger votre saison et entamer l'automne avec une excellente forme.

L'organisation de cet événement propose le départ et l'arrivée à Victoriaville, en plein centre du Québec.

Mais entre les deux, beaucoup d'aventures. Un parcours parsemée de montées et de secteurs en terre battue qui nous ferons réaliser que le centre-du-Québec a d'autres chemins à offrir que l'autoroute 20 et ses champs (et le magasin Ben Lalen à Ste-Eulalie)! Il y aura des routes bien pentues dont on se rappelera certainement longtemps.

Et là, on a pas encore parlé des paysages. Ces quelques photos fournies par l'organisation donnent l'eau (ou bien le Gatorade) à la bouche... Entre vallées et montagnes, à travers 15 villes et villages situés dans l'arrière-pays de Victoriaville.


Photos: Squad cycles
La classique des Appalaches dit être l'une des plus difficile épreuve cycliste d'une journée en Amérique du Nord. Et moi, bien sûr, je veux être là pour vérifier! Quelle bonne idée qui fera mal aux jambes...

Ça fait penser à l'Eroica en Italie, aux étapes du Tour de France de l'ancien temps, où les coureurs s'aventuraient dans l'inconnu dans la gravel et les montagnes, offrant le théâtre parfait pour les meilleures histoires de biiiike.

J'ai en souvenir ces sorties de 5 heures aux alentours de Sherbrooke il y a quelques années, où le seul objectif était de relier les secteurs en terre battue pour les rouler à fond. Plus souvent qu'autrement, ça mène vers des endroits presque oubliés, qui offrent des points de vue magnifiques que bien des gens du coin n'ont peut-être même jamais vus.

Tout cela se fait très bien avec un vélo de route et de bons pneus d'entraînement de 25 mm. Le 19 septembre prochain, je décolle avec cet équipement et je me gâte. Je serai au départ du granfondo de 135 km.

Photo: Squad cycles
Quelques sections difficiles, asphaltées, en terre battue ou encore mixtes, seront chronométrées pour mettre du piquant un peu. Ça risque d'être en masse pour me brûler... Surtout à l'arrivée; une ascension de 2,6 km jusqu'au sommet du Mont-Arthbaska... S'il reste du jus, après ça il n'y en aura définitivement plus!

Voilà un très bon défi à l'horizon. Une fois à l'arrivée, de nombreux producteurs locaux chez qui nous serons passés durant la ride nous ferons goûter les produits qu'ils font ici, chez nous.

De quoi en mettre plein les yeux... et plein la panse.

Moi qui roule juste pour manger plus... Vendu!

Une journée parfaite pour finir la saison sur route. Une classique qui deviendra un classique.

Sortez vos bicycles pour une dernière folie cette année!

Quant à moi, on me trouvera au Mont-Bélair durant les deux prochaines semaines, à me préparer pour monter des buttes, plus de buttes et encore bin plus de buttes. Car parait-il que tout ce qui monte... doit monter encore.

À suivre... :D

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