Longue vie aux passionnés
Quand il ne reste presque plus rien dans les jambes après une longue saison, quand il ne reste plus d'autre course au calendrier, quand le froid et la bouette s'assurent de nous compliquer la vie jusqu'à la toute fin, des choses magiques se produisent.
Ce week-end passé à Sherbrooke a laissé toute la place aux passionnés, des filles et des gars qui aiment le sport, le bike et par-dessous tout, dépasser leurs limites, quelles qu'elles soient.
Samedi, lors de plusieurs courses du championnat canadien, j'ai vu plein de belles choses qui m'ont fait sourire et apprécier ce si beau sport.
- J'ai vu des amis qui sont sur les lignes de départ depuis les premiers événements de fatbike en janvier. Ils s'arrachaient encore le coeur pour faire leur meilleure performance de l'année durant la plus grosse course de la saison.
- J'ai vu des athlètes que je connais depuis 10-15 ans faire la barbe à leurs idoles de jeunesse, après s'être investis sans aucune limite dans leur passion. Ce sont eux, maintenant, les idoles.
- J'ai vu des parents qui suivent encore leurs enfants qui ont maintenant presque 30 ans, qui n'ont pas hésité une seconde à laver leur vélo plein de bouette à chaque 10 minutes.
- J'ai vu de vieux amis qui ne trippent pas trop sur les courses de cyclocross, mais qui ont presque perdu la voix à force de crier après leurs potes qui étaient sur le parcours.
- J'ai vu des gens offrir leur beau vélo en carbone à leur ami qui courrait plus tard, d'autres s'offrir pour laver les vélos dans un enfer d'eau froide, de compresseur Simoniz et de bouette jusqu'aux chevilles.
- J'ai vu un coach qui a mené ses deux athlètes aux titres élites, homme et femme, qui a aidé ces deux cyclistes à bon potentiel à se transformer en vainqueurs au plus haut niveau national.
- J'ai vu tout ce beau monde se réunir en soirée pour fêter une belle saison qui se termine pour la plupart d'entre eux. Pas de chicane, juste des rires, des souvenirs et des projets pour l'an prochain.
- J'ai vu que le maillot de champion canadien sera enfin visible sur les courses en Europe cet hiver.
- J'ai vu tous ces gens qui, peu importe ce qui arrive, s'investissent encore beaucoup dans leur passion.
La vie nous apprend que «tu feras moins de sport quand tu seras au Cégep», que «tu vas voir que c'est une autre affaire s'entraîner quand tu es à l'université», que «attend bin d'être sur le marché du travail», que «avec des enfants c'est impossible», que «à 40 ans tu ne récupère pas aussi vite».
Tout cela est vrai. Rouler vite en vélo n'a jamais rien d'évident. C'est toujours à recommencer. Pourtant, certains d'entre vous ont franchi toutes ces étapes de la vie et vous êtes encore là!
Chapeau à celles et ceux qui osent, qui prennent des risques, qui refusent d'entrer dans le moule de ce que les gens pourraient attendre d'eux.
Photo: Bruno F. Jacques |
Samedi, lors de plusieurs courses du championnat canadien, j'ai vu plein de belles choses qui m'ont fait sourire et apprécier ce si beau sport.
- J'ai vu des amis qui sont sur les lignes de départ depuis les premiers événements de fatbike en janvier. Ils s'arrachaient encore le coeur pour faire leur meilleure performance de l'année durant la plus grosse course de la saison.
- J'ai vu des athlètes que je connais depuis 10-15 ans faire la barbe à leurs idoles de jeunesse, après s'être investis sans aucune limite dans leur passion. Ce sont eux, maintenant, les idoles.
- J'ai vu des parents qui suivent encore leurs enfants qui ont maintenant presque 30 ans, qui n'ont pas hésité une seconde à laver leur vélo plein de bouette à chaque 10 minutes.
- J'ai vu de vieux amis qui ne trippent pas trop sur les courses de cyclocross, mais qui ont presque perdu la voix à force de crier après leurs potes qui étaient sur le parcours.
- J'ai vu des gens offrir leur beau vélo en carbone à leur ami qui courrait plus tard, d'autres s'offrir pour laver les vélos dans un enfer d'eau froide, de compresseur Simoniz et de bouette jusqu'aux chevilles.
- J'ai vu un coach qui a mené ses deux athlètes aux titres élites, homme et femme, qui a aidé ces deux cyclistes à bon potentiel à se transformer en vainqueurs au plus haut niveau national.
- J'ai vu tout ce beau monde se réunir en soirée pour fêter une belle saison qui se termine pour la plupart d'entre eux. Pas de chicane, juste des rires, des souvenirs et des projets pour l'an prochain.
- J'ai vu que le maillot de champion canadien sera enfin visible sur les courses en Europe cet hiver.
- J'ai vu tous ces gens qui, peu importe ce qui arrive, s'investissent encore beaucoup dans leur passion.
La vie nous apprend que «tu feras moins de sport quand tu seras au Cégep», que «tu vas voir que c'est une autre affaire s'entraîner quand tu es à l'université», que «attend bin d'être sur le marché du travail», que «avec des enfants c'est impossible», que «à 40 ans tu ne récupère pas aussi vite».
Tout cela est vrai. Rouler vite en vélo n'a jamais rien d'évident. C'est toujours à recommencer. Pourtant, certains d'entre vous ont franchi toutes ces étapes de la vie et vous êtes encore là!
Chapeau à celles et ceux qui osent, qui prennent des risques, qui refusent d'entrer dans le moule de ce que les gens pourraient attendre d'eux.
Faites ce que vous attendez de vous-même.
Par la peau des fesses! |
Chapeau aux passionnés. Chapeau à vous, chapeau à toi pour ta belle saison.
Bon repos
Et roule
Tant que tu voudras...
Commentaires