Pentathlon des neiges
Photo: Simon Lessard |
Ça y est, la saison
est lancée !
Et de quelle façon... Hier matin, un mélange de température chaude et de neige a rendu le pentathlon
des neiges encore plus difficile que d’habitude.
Vélo : Il
neige et on voit 15 mètres en avant, ça glisse partout, l’ex-olympien Yvan
Waddell tombe lourdement dans le premier virage pour malheureusement finir à
l’hôpital.
Je ne suis
définitivement pas fait pour ce départ de type « le mans » et je pars
assez loin. Je remonte beaucoup au premier tour en roulant fort comme l’an
dernier.
Sauf que cette fois-ci, je casse et termine cette étape très loin,
faisant un tout droit dans le premier virage comme un mauvais pilote de F1.
La première
compétition de l’année, quelle qu’elle soit, est toujours un choc. Je voulais
abandonner et je me disais que je ne reviendrais plus jamais au pentathlon.
Mais ça a passé et j’ai juste fait de mon mieux hahaha. Contrairement aux
autres années, je m’attendais à ça.
Course :
Pas facile là non
plus. Les montées enneigées tapées étaient glissantes, ça prenait beaucoup de
jus.
J’ai fait une chute
en me prenant un verre d’eau dans la zone de transition toute défoncée par les
milliers de pieds qui y sont passés. Maudit que j’aimerais être ailleurs des
fois…
Ça courrait mieux
après 3 km et finalement je passe le relais à Jonathan pour le ski, assez gêné
de ma performance. Il fera un excellent temps dans des conditions assez peu
glissantes.
Malheureusement, le
patin a été annulé encore cette année. C’est vraiment dommage pour Jo qui fait
une étape sur 4...
J’avais repris mes
esprits pour finir correctement en raquette.
Toute cette épreuve
a passé très vite même si j’allais lentement.
Ce fut une
excellente journée d’entraînement et je n’ai pas eu de malchances comme lors des
3 dernières années. C’est la première fois que j’ai le résultat que je mérite…
même si je finis dans les catacombes. Habituellement, c'est bon signe pour le reste de la saison.
C’est la volée dont
j’avais besoin pour commencer le gros programme d’entraînement. La motivation
est au top et il reste 4 mois avant le 70.3 de Mont-Tremblant. Je vais être
prêt, pas à peu près.
L’objectif de faire
le pentathlon en tandem était de participer à l’événement quand même cette
année sans toutefois arrêter de nager. Objectif atteint, je vais entre dans
l’eau ce soir, déjà prêt à y aller fort contrairement à l’an dernier.
Côté performance,
on a eu droit à tout un spectacle sur l’épreuve solo. Avec Pascal Bussières qui
a mené jusqu’au ski de fond avant de voir P-O prendre l’avantage… Et finalement
Marc-André Bédard qui a skié à la vitesse supersonique pour rattraper un retard
assez impressionnant merci.
J’étais déjà très
loin au vélo lorsqu’il m’a dépassé, je pense qu’on l’avait tous enterré. On a
toujours un excellent spectacle au relais en après-midi, avec des athlètes de
toutes les équipes nationales imaginables, mais Marc-André Bédard est le seul
olympien actif à avoir jamais participé au pentathlon des neiges.
Le gars n’a pas
peur de piler sur son orgueil et d’être un peu à la dérive avant d’embarquer
sur ses skis pour aller sortir deux anciens champions de cette épreuve.
À part ça, P-O a
passé proche. Il a maintenant tout ce qu’il faut pour gagner cette course. Avec
du patin, il y serait probablement arrivé hier. Ça viendra.
La performance du
jour, visuellement du moins, reviens de loin à Marc-André Daigle, sur la
portion vélo du relais par équipe en après-midi. Je n’ai rien d’autre à dire,
il fallait être là. Le gars était PRÊT.
Une fois la journée
terminée, on a encore eu un excellent party après un bon mois d’entraînement
sérieux. Toujours une belle soirée.
Pour certains, le
pentathlon était nouveau, d’autres sont tranquillement en train d’en devenir
des légendes en même temps que l’épreuve, qui devrait avoir une version
internationale et une patinoire réfrigérée l’an prochain !
C’est assez
incroyable de voir des athlètes terminer dans le top 10 année après année.
C’est probablement l’épreuve la plus difficile que j’ai fait (à part ma semaine
de cyclotourisme à Terre-Neuve). En raison des multiples changements de sports,
de la date de la course, de la température, du calibre d’athlètes qui se
présentent et des aléas qui sont sur notre chemin à chaque fois.
Merci beaucoup à l'équipe Siboire-Le coureur de nous supporter à chaque année.
Merci beaucoup à l'équipe Siboire-Le coureur de nous supporter à chaque année.
Deux choses étaient
claires en passant la ligne dimanche : C’est toujours aussi gratifiant de
finir cette épreuve et je serai de retour en solo l’année prochaine. Le
pentathlon ne m’aime pas, mais moi je l’aime bien.
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