Pourquoi un blogue?!

Peu de progrès pour moi en matière de forme physique depuis le début de 2012!

Si j'ai sorti du temps des fêtes avec une meilleure condition physique que lors des dernières années, je n'ai même pas eu le temps de construire sur ces bonnes bases que je me suis réveillé samedi dernier avec la gorge bien serrée.

J'ai donc pris du repos et j'ai commencé la session tranquillement.

Rien de bien intéressant côté sportif.

Parlant d'intérêt, j'aime bien lire les blogues des gens, sportifs et autres, comparer leurs histoires aux miennes et à celles des mes amis. Je crois que c'est en partie ce à quoi servent les blogues.

D'autres s'en servent pour donner leur opinion sur un type d'actualité quelconque en faisant peu mention de leur vie personnelle, c'est plus populaire et j'aime bien aussi.

Je lis de plus en plus souvent que les blogues personnels sont des ramassis d'histoires exagérées fournies par des égos surdimensionnés jugeant leur quotidien plus intéressant que celui des autres.

Comment ne pas me sentir visé? Surtout qu'à une certaine époque, ma page était très suivie du milieu cycliste québécois.

Je me demande alors: Est-ce que je considère mes activités sportives d'une qualité supérieure aux autres? Ou est-ce que c'est encore la bonne vieille jalousie humaine que l'on retrouve partout de toute façon?

Ma réponse reste toujours la même.

Étant un jeune fan de cyclisme autrefois, je trouvais que l'on en savait peu sur les champions d'ici et d'ailleurs. Nous n'avions jamais accès à leur vraies pensées, à ce qui se passe dans le peloton, à ce qu'un spectateur, un réalisateur de documentaire ou un journaliste dans la salle de presse ne peut pas voir.

Ce fut l'essence de mes premiers textes au Tour de l'Abitibi et ça a continué dans les camps d'entraînements et les compétitions avec des équipes élites, avec des rôles différents au fil des ans et une vision de la course qui se développait.

Mon but restait le même: Donner l'accès à l'intérieur du peloton à tous ceux qui voulaient l'avoir. Que ce soit pour 200 ou 2000 lecteurs, du moment qu'il y avait de l'intérêt. Il y en a toujours eu.

Obtenir les commentaires du gars largué, de celui qui a fait le "lead-out" ou qui a fini huitième en faisant sa meilleure course à vie. De lire un hommage à un coéquipier qui en a gagné une belle. C'était le fruit de mes histoires mais aussi de celles de mes connaissances.

Tout cela a été remis en question dernièrement: Je ne fais plus de vélo élite, je fais des triathlons longue distance. Tout le monde peut faire ça, pas besoin d'être dans une équipe, ni de rester dans le peloton.

Tu t'inscrit, tu t'entraîne et tu y va. Si facile et si difficile à la fois. Au lieu d'une compétition élite, c'est plutôt un défi personnel d'amateur et une bonne assurance-maladie (quand on le fait en bonne forme!).

Alors pourquoi je vais continuer à raconter mes histoires? Parce que j'aime lire celles des gens qui veulent nous les partager. Pourquoi se gêner?

Les blogueurs, comme leur détracteurs, sont deux races particulières.

Le récit de course éxagéré, c'est plutôt un texte vivant.
L'égo surdimensionné, c'est plutôt la sensation que l'on veut partager.
La vie jugée plus intéressante, c'est plutôt une vie qui nous captive.

Tout simplement

Dans 6 mois, mon blogue aura 5 ans. Si vous me lisez encore et que vous n'aimez toujours pas ce que vous voyez, au lieu de laisser un commentaire anonyme, s'il-vous-plaît, fermez la page.

Sinon, à bientôt. Je reviendrai vite!