Une journée à l'eau!


Bon, essayons d'être positif, il a mouillé toute la journée. Je suis maintenant chez moi et au Saguenay et il mouille encore hahaha.

Essayons d'être positif, j'ai chuté dans Montréal-Québec... dans la zone neutralisée, en roulant sur une plaque de métal sur le barrage de la gabelle! Pas fort du tout, c'était même pas dans la course! 

Je vous laisse le temps de vous marrer un peu. Je suis pas très fier de moi. Mais aussi bien en rire :D

Reste que je n'ai vraiment pas compris pourquoi on passait par ce chemin et pourquoi on neutralisait la course. Mais c'est pas moi qui décide!

Il y avait l'une des seules côte du parcours tout de suite après ma chute. Ça ne montait pas super vite, mais j'ai commencé la montée longtemps après les autres. Malgré 25 km de chasse dans les voitures et la pluie qui nous a "ervolé dans face" toute la journée, je ne suis jamais revenu dans le peloton. Vraiment dommage.

Il faut dire que j'étais un peu limite aujourd'hui, avec ce mal de gorge qui m'a pris jeudi. Je suis quand même allé au départ même si le corps feelait pas trop, en loyauté envers l'équipe.

J'ai fait de mon mieux pour mes collègues avant ma chute, participant à quelques échappées bidonnes. L'une a duré un peu plus longtemps, peut-être dix kilomètres. C'est là que j'ai vu que je n'étais pas dans un grand jour. Je prenais des relais 5 fois moins longs que mon coéquipier Alexandre Nadeau et un gars de Ride with Rendall qui semblait bien content de s'échapper avec moi. Sûrement un lecteur du blogue :P

À part ça, et bien il y avait un coureur avec un camelback, chose qu'on ne voit pas sur les courses normales. Certains ne prennent pas de chances!

Pour ceux qui ne savent pas encore, c'est Jean-Sébastien Perron qui remporte la course. Un coureur très impressionnant. J'ai eu la chance d'être son coéquipier l'an dernier et c'était à mes yeux notre coureur le plus complet. Notre équipe l'avait identifié comme un favoris ce matin. Merde...

Moi je n'ai rien pu faire pour l'empêcher, j'ai fini ma journée en voiture avec des gens du club Novabrick qui m'ont rescapé alors que j'étais en train de crever de froid sans même savoir où aller. On a bien rit finalement!

En terminant, j'aurais voulu vous livrer un beau récit sur cette belle course, mais je ne l'ai pas finie et je suis fatigué, j'arrête d'écrire maintenant.Un peu de repos cette semaine ne fera pas de tort après ce gros week-end (j'avais un mariage hier!). 

Maintenant, c'est l'heure de mettre la switch "adolescent irresponsable qui fait du bike" à off pour activer celle de "adulte responsable qui travail". 

Voilà qui va me changer les idées. Je vous reviens dès que je refais du vélo!

Commentaires

Pierre le Grand a dit…
Cela passait par le barrage par ce que la ville de Trois-Rivière ne dispose pas d'un nombre suffisant de policiers et de pompiers pour bloquer les rues.

Les coureurs longeront le fleuve pendant une bonne partie du parcours mais, à la hauteur de Yamachiche, ils quitteront la route 138 pour aller un peu plus au nord, pour traverser la rivière Saint-Maurice sur le barrage de la Gabelle, près de Saint-Étienne-des-Grès. «Une nouveauté inspirée par des motifs de sécurité, mentionne Francis Rancourt, de la Corporation du Grand Prix cycliste de Beauce. Traverser la ville de Trois-Rivières représente un risque que nous ne voulons plus assumer. Il y a 28 feux de signalisation et la municipalité nous fournit 20 policiers/pompiers qui, sur appel d’urgence, peuvent quitter leur poste.» On imagine le reste…
David Maltais a dit…
voilà qui est clair merci!

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