Nouvelles du survivant
Je l’aurai payé cher, cette petite sortie relaxe samedi dernier. Elle m’a affaiblie, et plus que je ne le croyais. Après un dimanche péniblement passé sur le divan et dans mon lit, dans le pire inconfort imaginable, je suis retourné à l’école lundi. Ce fut une bonne journée, bien que ça feelait pas fort.
En fin de journée, comme à tous les jours, la douleur a repris. Je me suis couché tôt.
Le lendemain, 3 examens, je me sentais bien. J’ai fini vers midi, j’ai retourné chez moi. Comme d’habitude, les douleurs intestinales sont revenues sur l’heure du souper. Ça faisait plus mal que la veille. J’en avait assez, direction hôpital. J’étais prêt à attendre 24 heures s’il le fallait, juste pour savoir ce que j’avais dans le ventre. À ma grande surprise, on m’installe dans une semi-chambre avec une civière. C’est extra ! Vers quatre heures du matin, 2 lavements, des prises de sang et une radiographie plus tard, le docteur me dit que je peux rentrer chez moi, que ça ira mieux demain. Malgré 3 heures de sommeil, ça allait effectivement mieux mercredi matin. J’ai donc fait ma journée, rentré chez moi, jusqu’à ce que les douleurs me reprennent vers l’heure du souper… Pas étonnant, je ne peux jamais me reposer, toujours obligé de me lever le matin pour en finir avec cette école.
Vers 20h00, je suis pris de panique et retourne à l’hôpital avec l’ambulance Luc Maltais. J’ai de la misère à respirer tellement ça fait mal. Je prends rapidement des anti-douleurs après ma pénible arrivée à l’urgence. La situation est très inconfortable, je veux arrêter de vivre. L’effet somnolent des médicaments m’endort. Je me réveille à minuit, alors que le docteur dit que mes prises de sang révellent que je suis top shape. Pas d’infection, donc. Il paraît qu’en prenant les quelques médicaments prescrits tout en y ajoutant du repos, je vais me remettre très bientôt.
Pour faire changement, je dois encore me rendre à l’école jeudi, pour rencontrer un monsieur qui organise un stage de journalisme très intéressant dans l’Ouest canadien, à l’automne prochain. Encore une nuit de sommeil assez courte. Je passe donc le reste de la journée à avoir mal au ventre, ça empire encore durant l’après-midi, malgré tout le repos que je m’offre. C’est le pire cauchemar, j’ai fini l’école et me voilà incapable de marcher. Sur l’heure du souper, je reçois la visite de Fred et Louis. Parler et penser à autre chose est finalement un meilleur remède que ces foutues pilules placebos. Nous écoutons le match Détroit-Dallas et j’ai moins mal. Ensuite, je pars pour ma première grosse nuit de sommeil.
Ce matin, je n’ai pas mal, comme à tous les matins. Sauf que la journée avance et la douleur n’augmente pas. J’ai même senti du mouvement dans mon ventre tout à l’heure. Peut-être étaient-ce les premiers éclats de la lumière au bout du tunnel…
En fin de journée, comme à tous les jours, la douleur a repris. Je me suis couché tôt.
Le lendemain, 3 examens, je me sentais bien. J’ai fini vers midi, j’ai retourné chez moi. Comme d’habitude, les douleurs intestinales sont revenues sur l’heure du souper. Ça faisait plus mal que la veille. J’en avait assez, direction hôpital. J’étais prêt à attendre 24 heures s’il le fallait, juste pour savoir ce que j’avais dans le ventre. À ma grande surprise, on m’installe dans une semi-chambre avec une civière. C’est extra ! Vers quatre heures du matin, 2 lavements, des prises de sang et une radiographie plus tard, le docteur me dit que je peux rentrer chez moi, que ça ira mieux demain. Malgré 3 heures de sommeil, ça allait effectivement mieux mercredi matin. J’ai donc fait ma journée, rentré chez moi, jusqu’à ce que les douleurs me reprennent vers l’heure du souper… Pas étonnant, je ne peux jamais me reposer, toujours obligé de me lever le matin pour en finir avec cette école.
Vers 20h00, je suis pris de panique et retourne à l’hôpital avec l’ambulance Luc Maltais. J’ai de la misère à respirer tellement ça fait mal. Je prends rapidement des anti-douleurs après ma pénible arrivée à l’urgence. La situation est très inconfortable, je veux arrêter de vivre. L’effet somnolent des médicaments m’endort. Je me réveille à minuit, alors que le docteur dit que mes prises de sang révellent que je suis top shape. Pas d’infection, donc. Il paraît qu’en prenant les quelques médicaments prescrits tout en y ajoutant du repos, je vais me remettre très bientôt.
Pour faire changement, je dois encore me rendre à l’école jeudi, pour rencontrer un monsieur qui organise un stage de journalisme très intéressant dans l’Ouest canadien, à l’automne prochain. Encore une nuit de sommeil assez courte. Je passe donc le reste de la journée à avoir mal au ventre, ça empire encore durant l’après-midi, malgré tout le repos que je m’offre. C’est le pire cauchemar, j’ai fini l’école et me voilà incapable de marcher. Sur l’heure du souper, je reçois la visite de Fred et Louis. Parler et penser à autre chose est finalement un meilleur remède que ces foutues pilules placebos. Nous écoutons le match Détroit-Dallas et j’ai moins mal. Ensuite, je pars pour ma première grosse nuit de sommeil.
Ce matin, je n’ai pas mal, comme à tous les matins. Sauf que la journée avance et la douleur n’augmente pas. J’ai même senti du mouvement dans mon ventre tout à l’heure. Peut-être étaient-ce les premiers éclats de la lumière au bout du tunnel…
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