Amenez-en, des courses!

Cette fin de semaine marque le début de la saison de compétition. Je part donc ce matin en direction de l’État de New-York pour y disputer le Tour de Battenkill, aussi appelé Battenkill-Roubaix. En fait, le nom a été changé cette année, parce qu’en fait la course ne relie pas Battenkill à Roubaix (qui est en France !), mais fait bel et bien le tour de la région du Battenkill. L’allusion à Roubaix est évidemment en raison du célèbre Paris-Roubaix qui a lieu chaque année à cette période sur un parcours avec des secteurs pavés rendant la course mythique à chaque fois. Le départ de la course aura lieu à Salem. Non, non, pas le Salem plein de sorcières, plutôt celui avec quatre rues et 12 habitants, du moins c’est ce que la carte semble indiquer.

Pour l’occasion, les organisateurs du Battenkill nous ont concocté un savant mélange d’un parcours avec quelques bonnes montées, mais aussi des secteurs en gravier, question de faire référence à « l’enfer du Nord ». Bien que le Tour de Battenkill n’ait rien à voir, en termes de prestige et de difficulté, avec Paris-Roubaix, il s’agit tout de même de la « America’s Queen of the classics » avec plus de 1300 fervents cyclistes inscrits dans toutes sortes de catégories. Je courrai bien sûr en PRO/1, avec des coureurs beaucoup plus aguerris que moi, je vais donc tenter de suivre les conseils des autres et de faire de mon mieux, surtout que la préparation ne fut pas optimale avec le temps de chien et toute les aléas de l’école et de la vie. La course durera 130 kilomètres, ce qui veut dire deux de plus que la plus longue que j’ai fait dans ma vie (Charlevoix), alors que je m’étais fait lâcher à la première montée après 15 kilomètres…

Advienne que pourra, je suis là pour apprendre et aider l’équipe, je vais faire de mon mieux. J’ai quelque peu modifié mon vélo pour l’occasion, en installant des pneus en Kevlar, plus résistant, sur mes roues. Outre cela, je n’ai toujours pas mon nouveau vélo, ce qui est malgré tout une bonne nouvelle, tant qu’à le rouler dans le gravier au premier jour, j’aime aussi bien qu’il attende à l’usine !

De plus, autre fait à souligner, mon coéquipier Charles et moi avant décidé de se faire pousser la barbe jusqu’à la première victoire d’équipe. Bien que ce sera difficile de faire gagner un EVA samedi, nous sommes cependant confiants pour le lendemain et les semaines à venir.

Pour la journée de dimanche, nous allons sans doute courir à Calabogie, dans la région d’Ottawa, parce que la course de PONT-ROUGE EST REPORTÉ AU 14 JUIN. Cette compétition en sol ontarien (calabogie) aura lieu sur le « test track » de Honda Canada (je crois), donc ce serait une nouvelle expérience pour moi de courir sur un circuit routier fermé. Ne reste plus que quelques petits détails logistiques à régler et d’après moi, nous serons présents.

En attendant, je vais tenter de me transformer en Tom Boonen sur les routes de Battenkill.