Le calme avant la tempête
L’entraînement
d’aujourd’hui était le dernier du début de saison.
Photo: Antoine St-Louis |
À une semaine du
premier objectif de la saison, le 70.3 de Mont-Tremblant, l’heure est à la
récupération, au sommeil, à la lecture et aux petits entraînements pas
difficiles.
Faisons le point sur les 6 premiers mois de cette saison qui, je l’espère, sera longue!
Il m’en a fallu du
temps pour repartir la machine, en janvier. Tellement que le focus n’est pas
vraiment revenu avant mi-février, trop peu trop tard pour le pentathlon des
neiges.
Une nouvelle job,
une nouvelle vie bien plus facile et amusante qu’avant, beaucoup de frustration
suite à mon échec à Louisville sont les 3 facteurs qui ont causés ce retard.
Surtout le dernier.
Je savais que la
meilleure façon de surmonter ça, c’était en reprenant le collier au lieu
d’abandonner pour une petite vie facile sans réel défi, comme c’est la mode à mon âge, on dirait.
Et c’est reparti
pour vrai en mars. Beaucoup de travail à faire, mais j’étais prêt à escalader
la montagne tranquillement. Ça m’aura pris 6 mois avant d’arrêter de bouder… En
me promettant de changer d’attitude la prochaine fois que ça tournerait mal.
J’ai décidé
d’engager un coach, ce que je n’avais pas fait
depuis l’âge de 18 ans. Cette année, c’est all-in.
J’ai changé mes
vélos, acheté du matériel pour aller plus vite.
Pendant tout ce
temps, depuis mars 2012, je n’ai jamais arrêté de nager. Ce sport me
handicape tellement en compétition.
J’ai commencé à
voir une certaine progression. Je vais un peu plus vite sur 50m et 100m mais
surtout, je ralentis beaucoup moins sur de longues distances, comme j'ai pu le constater en eau libre aujourd'hui.
Mieux que rien.
Côté compétition,
du travail de fin de semaine m’a
empêché de faire quoi que ce soit jusqu’au début du mois de mai.
J’ai alors fait ma
meilleure course de vélo à vie au Grand prix de Brossard, confirmant que ce
sport revient toujours plus vite que les deux autres même si c’est celui que je
pratique le moins souvent (?!?!)
Le Grand prix de Charlevoix m'a montré que j'étais o.k. pour mes triathlons, sans toutefois avoir le niveau pour suivre les meilleurs cyclistes du Québec dans les moments difficiles.
En course à pied,
une petite blessure n’attend pas l’autre depuis plusieurs mois.
Jamais en mesure de
vraiment bien m’entraîner, je cours officiellement beaucoup moins vite que l’an
passé.
C’est un sport
ingrat. Cette fois, je ne peux même pas dire que j’ai augmenté le volume trop
vite ou des trucs du genre.
Je n’ai pas pu courir une fois plus de 20 km cette année et rarement en haut de 15.
Pas plus tard
qu’aujourd’hui, le dernier entraînement de course est tombé à l’eau, je ne peux
sauter sur mon pied gauche. Impossible de courir ne serait-ce qu'un mètre.
Pourquoi ?
Aucune idée. Je n’ai jamais eu mal en courant, je n’ai pas fait de mauvaise
chute. Je me suis levé un bon matin et ça faisait mal…
Mais bon, c’est
mieux que l’an dernier à pareille date.
Un genre de miracle
m’avait permis de faire une belle course à Tremblant même si je ne pouvais
courir 1 km une semaine auparavant.
Cette fois, ça
semble moins pire, mais il faudra croiser les doigts quand même. Espérons que cette douleur va partir aussi soudainement qu'elle est arrivée.
Mes résultats au
tour du lac des nations et au duathlon de Tremblant, bien que peu convaincants,
sont tout de même rassurants.
Je vais reprendre
le slogan de la traversée du Canada : «Ça aurait pu être pire, John…»
À part de ça, il y
a de très bonnes nouvelles.
Je vais sortir de l’eau moins loin des meneurs, il
faudra rouler très vite pour me suivre et j’ai déjà beaucoup plus d’expérience
que mes rivaux sur ces épreuves un peu débiles.
Je vais construire
ma stratégie en fonction de ça, cette semaine.
Et mettre de la
glace sur mon pied…
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