Le Nord de l'Ontario
On se lève tôt et allumés pour notre dernier grand départ. Au moment de partir, vers 8h, mon nouveau pneu arrière explose. J"avais du le faire installer au magasin hier tellement il était bizarre.
Finalement, le gars du magasin a du nous rembourser, n'ayant rien d'autre.
Épicerie, pharmacie et 3 bike shops plus tard, on commence à essayer de sortir de cette grande ville vers 11 heures.
Fatiguante et stressante matinée à conduire nos paquebots dans les rues de Venise. Tel est le destin d"un vélo de cyclotourisme dans une métropole.
On rencontre Craig, un Australien de 23 ans qui fait Alaska-Panama en passant par Chicago (...), et il roulera avec nous en cette journée au-dessus des 25 degrés avec un vent 3/4 face assez violent.
Craig est fort. Il prend de longs relais, me dépasse toujours. Putain, c"est un pro lui! En fait, il court sur des epreuves d"endurance de velo de montagne (12 et 24h).
Ce dernier aspect ressort apres 3 heures à prendre plus de vent que nous. Il est bunké raide et veut qu'on continue sans lui, ce que nous faisons. On allait se rejoindre au camping mais il n'est jamais venu. Aussitot qu'on se retrouve seuls, le peloton de 20 thons a cheval qui nous suit depuis 3 heures disparait... Merci beaucoup, Craig.
Maxime pose son diagnostic: "Un vrai gars de montagne!:
1- Il prend de longs relais puissants
2- Il ne saute pas son tour dans le vent lorsqu"il est fatigué
3- Il manque de jus bien avant la fin."
Apres avoir reconnu nos erreurs du passé, on se rend jusqu'a un beau petit camping saisonnier ou il n'y aura personne avant le week-end.
Le proprio nous laisse dormir dans le centre communautaire pour une modique somme de 0 dollars! Encore mieux qu'à Perth Andover, au Nouveau-Brunswick.
Demain, on commence la fameuse Ontario.
5355 km. 239 heures.
"Entre partout et nulle part, encore, on est partis pour la gloire."
- Vincent Vallieres, entre partout et nulle part.
Jour 52: Rennie-kenora. 100 km.
Après avoir écouté Jurassic park en VHS hier soir, nous avons eu droit à une excellente nuit de sommeil. Ce matin, grasse matinée en ecoutant men in black 2 sur VHS avant de partir vers midi. Peinard.
Pour aujourd"hui, on avait 15 degrés idéals pour rouler avec un ciel nuageux et quelques gouttes de pluie. Vent de face encore: où sont les vents dominants canadiens cette année?? :D
Peu importe, pas de problèmes. Tout a bien été en ce jour ou nous sommes entrés dans le bouclier canadien. Nous retrouvons des routes, reliefs et paysages semblables à notre ville natale, Chibougamau.
On prend ca relax depuis qu"on est reparti et ca paye. On commence à sentir que notre corps a récupéré de notre folle traversée des prairies, tout particulièrement la journée de 300 km.
Le nord de l"Ontario ressemble à notre coin de pays. On va profiter de nos derniers 15 jours de tranquilité sur le velo et en soirée. Car apràs, on sera au Quebec et on va peut-être se coucher tard!
Dans moins de 1900 km!
5375 km, 235 heures.
"People who are crazy enough to cross Canada on a pedal bike can sleep for free here!!"
- Le proprio du camping, ce matin.
Jour 53: Kenora-Dryden. 140 km.
Il ne s'est pas passé grand chose aujourd'hui.
La température etait tres "bike friendly": un beau 20 degrés ensoleillé avec le fidèle vent de face comme hier. Ce soir, il fait très chaud et on fini un peu claqué. Surtout moi, si vous connaissez mes problèmes avec la chaleur et le soleil, vous comprendrez. Je n'avance pas dans ces conditions.
5500 km, 245 heures.
"Il en faut peu pour etre heureux!"
- Bal00, le livre de la jungle.
Jour 54: Dryden-Ignace. 120 km
Il faisait déjà chaud ce matin en se levant et nous avons eu le pire vent de face du voyage, à égalité avec celui de Deer lake, TN.
Maxime qualifie cette journée de "plus dure depuis Vancouver"... Pas mal d"accord. On avancait pas. Ca nous a drainé jusqu"aux os, tellement que je me suis laissé tomber dans le lac, tout habillé, en arrivant.
Avons-nous recuperé des prairies? Je ne sais plus. on est moins juteux qu'avant et de mon coté, j"ai du mal à m"asseoir sur ma selle depuis l'Alberta, malgre tout le Zincofax mis depuis Chicoutimi.
La nouvelle crême hydratante que j"ai depuis deux jours améliore cette situation devenue tres précaire dernièrement. Sauf que ca prend du temps et quand il fait chaud, ca pique.
À part ça, mon vélo va bien donc tout va bien.
5620 km, 250.5 heures.
"Sometimes I wish I was a professionnal cyclist, but not today."
- Brian Holm
Jour 55: Ignace-Ispala. 110 km
On était en bien meilleure forme aujourd'hui, comme si le corps avait compris un message: "t'es pas rendu à Chicoutimi, man."
Le vent n'avait pas changé, lui, alors que la température était beaucoup mieux: 20 degrés nuageux.
Nous sommes depuis 3 jours et jusqu'à demain dans ce que plusieurs appelent la pire partie du voyage. Voici mes commentaires sur les oui-dire reçus récemment:
"Tu va voir, le Nord de l'Ontario, c'est juste:"
1- Des arbres: Oui, et puis après... Quand tu aimes le vélo, t'es pas supposé aimer rouler en pleine ville avec des chars et des stops partout. Ici, on a la Sainte paix.
2-Des grosses côtes: En 10 ans de vélo, j'en ai vu d'autres. Peut-être prétentieux mais tout de même vrai.
3- Des lignes droites à n'en plus finir: Quand on traverse un aussi grand pays, il faut s'attendre a une certaine redondance. Et puis de toute facon, les vrais cyclistes trouvent un beau défi dans chaque ligne droite.
4- Aucun accotement: C'est pas vrai. Il y en a partout. Ils sont souvent petits, mais j'ai vu bien pire.
5- De gros camions qui te frôlent l'un après l'autre: Légende urbaine. C'est l"inverse. Les camionneurs risquent parfois leur vie dans la voie inverse pour ne pas nous déranger! Sauf ceux avec des plaques du Québec. Question de culture...
Et pourquoi tout le monde nous a averti de choses peu utiles alors qu'on ne savait pas qu'il ventait d'est partout sauf au Québec et au BC?! Du moins, cette année... Depuis l"Alberta, on a eu une journée de vents favorables.
Mais aussi 0 gouttes de pluie. Entre les deux, je préfere le vent, mais avoir su, on serait parti en sens inverse.
5730 km, 255 heures.
"Regarde en l"air, et voit c'que tu peux voir".
- Patrick Bruel, Qui a le droit
Jour 55: Upsala-Thunder bay. 140 km
Pour la première fois du voyage, il mouille lorsqu'on décampe ce matin.
Ce sera comme ça toute la journée dans le vent de face fort. Le moral reste bon. Avec 12 degrés, on a pas d'engelures, donc ça va. Il faut rester focus, sur cette route du Nord serrée avec les camions. Avec la pluie, c"est plus compliqué.
Le problème, c'est le dîner. On arrête et on grelotte en raison du changement de température. c"est toujours comme ca, on repart en on se réchauffe en pédalant.
Sinon, hey bien on est en forme aujourd'hui jusqu'à ce que mon rack arrière lâche au km 125. On trouve une solution qui tiendra jusqu'au bike shop, demain. Il fallait y aller de toute façon.
Avec cette longue journée et la perte d"une autre heure pour entrer dans le time zone de l"heure de l"Est, on soupe a 21 heures alors que Chris, un cuisinier torontois d'origine francaise habitant depuis longtemps aux État-unis, nous jase et nous invite a prendre une bière.
Nous parlerons des différences entre les USA, le Quebec et la France, mais aussi de nos voyages (il parcours l"Amérique du Nord en 4x4).
Ce soir, il est tard et j'ai une pensée pour le grand défi Pierre Lavoie et le Tour de Beauce, deux événements que je veux faire depuis longtemps et qui se sont terminés aujourd"hui, encore une fois sans moi.
Je manque d"argent pour le premier et un peu de talent pour le second. N'empêche que je suis à 19 jours de realiser un défi mieux adapté à mes capacités. Il reste 2000 km et je suis plus fort que jamais. Bonne nuit.
5870 km, 261 heures.
"Sometimes you have to survive in order to win."
-Lance Armstrong.
Jour 56: Thunder bay-Wolfriver campground. 90 km.
Debouts a 9h30, lessive jusqu'a 13 heures (...), bike shop et Subway en après-midi et on quitte Thunder Bay vers 16 heures apres avoir pris des photos du memorial Terry Fox. Ca donne du courage.
On roulera 70 bornes vent de coté favorable avant d'arrêter vers 20 heures dans un beau camping ressemblant au parc rivière du moulin. C'est assez pour aujourd'hui, déjà qu'on avait pas vraiment le goût de rouler ce matin. On a tout remis à neuf, linge et vélo, car on part dans le bois pour 600 km jusqu'à Sault-Ste-Marie.
Ça d'lair qu'il va y avoir de la côte demain. Tant mieux, ça fait depuis Winnipeg qu'on nous le dit et on attend toujours.
5970 km, 265 heures."Ben j'avance un peu à tous les jours, un peu moins jeune, un peu moins con."
- Kain, Mexico.
Jour 57: Wolfriver campground-Rossport. 112 km.
Ouf, quel vent encore aujourd'hui. Sérieusement, on a vraiment payé avec toutes ces côtes de débiles.
Une journée digne de Terre-Neuve... avec 20 degrés et un gros soleil sur une superbe route longeant le Lac supérieur. HAHAHHAHA! C'est magnifique et c'est peeeeiiiiinnaarrddd.
C'est d'ailleurs ici qu'on s'est tenté assez tôt ce soir.
Ce que j'avais prédit est arrivé aujourd'hui: Maxime est rendu plus fort que moi. Lorsqu'il a commencé les courses, deux ans après moi, il a été plus fort immédiatement.
Mais rapidement, le fun universitaire a eu raison de ses bonnes intentions sportives pendant 4 ans et demie. Moi je continuais à monter les échelons.
Je lui ai toujours dit qu'il n'exploitait pas son talent et je savais que ce voyage le ferait ressortir. Avec tant de km, c'était inévitable.
Je passais 75% du temps dans le vent dans les maritimes même avec une jambe et demie. C'était 50-50 dans les prairies et depuis quelques jours, spécialement aujourd'hui dans cette étape terrible, c'est Maxime qui passe 60% du temps devant.
Ça lui aura pris 6000 km. Maintenant je vais souffrir!
6080 km, 265.5 heures.
"Common boys, you gotta eat shit now."
-Brian Holm.
Jour 58: Rossport-Neys campground. 85 km.
Vents de face entre 40 et 60 km/h. Des côtes dignes de Charlevoix. 12 degrés avec de la pluie intermittente tout au long de cette journée qui fut l'une de nos pires sur un vélo.
Je ne sais pas comment de jours nous pourrons tenir le coup à s'user dans le vent de face aussi violent. Mentalement et surtout physiquement. J'ai bien peur qu'un bon matin, on se lève avec de la fièvre ou quelque chose du genre.
Vous me direz: "Prend du repos". C'est pire quand on arrête. Ça nous prend 2 jours à reprendre le rythme. Comme sur les courses pros. Je n'aurais jamais cru ça.
Vous direz aussi, comme on entend souvent: "arrête donc de chialer. Tu réalise le rêve de bien du monde!!"
Si vous vouliez le faire, vous n'aviez qu'à prendre la décision quand c'était le temps. C'est pas mes problèmes. Moi en ce moment je vis avec mes choix, pour le meilleur et pour le pire.
Maxime et moi sommes dans le tordeur solide. Personnelement, je suis bunké raide, j'ai besoin de gros repos. Mais il faut rentrer chez nous un jour merde.
Le Ironman en bas de 10 heures était déjà un gros objectif au départ. Maintenant c'est utopique, je suis trop dans les réserves. Et puis je dis n'importe quoi.
Bon j'arrête. Ce que ce voyage m'a appris, c'est que tout fini par s'arranger même quand on y croit plus.
Comme ce soir, deux retraités ontariens nous ont sorti de cet enfer de vent en nous invitant dans leur roulotte géante pour une belle soirée et une nuit à l'intérieur.
La journée finit donc bien, malgré tout.
6165 km, 270 heures.
"J'irai jusqu'au fond et si c'est un mirage, je remercierai le ciel pour le stage."
- Corneille, rêves de stars.
Jour 59: Neys campground-60 km avant Wawa. 145 km.
Réveillés tôt par nos amis retraités, nous partons dans la pluie qui nous suivra toute la journée pour un premier 25 km très côteux et vent de face avant de prendre notre "vrai déjeuner".
La quantité de bouffe que nous ingérons le matin est trop grande pour être polie. Alors, quand on est chez des gens, on déjeune et on arrête au premier resto pour prendre une assiette de "truckeur". C'est comme ça, sinon on avance pas.
Le parcours a un peu moins de côtes et de vent pour le reste de la journée.
La pluie, elle, ne cessera jamais. C'est une très longue journée pleine d'ennuis mécaniques qui s'est terminée avec un vent de dos sur les 40 derniers kilomètres.
Nous avons fini détrempés dans un mini-camping en arrière d'un dépanneur ou il y a une douche, laveuse-sécheuse et une table dans la roulotte ou nous sommes seuls ce soir avec nos deux bières.
Des journées très très dures, mais ça finit toujours bien.
Bonne Saint-Jean.
6300 km, 277 heures.
"I don't feel any pain. I'm rusted from the rain."
- Billy talent, rusted from the rain.
Jour 60: 60 km avant Wawa- Agawa prov. park. 155 km
Pour célébrer notre 2e mois de voyage complété ainsi que la Saint-Jean Baptiste, Dame nature nous a offert un beau cadeau: Notre premier vent de dos depuis Medicine hat, en Alberta.
Il a mouillé tout au long de la journée. L'ensemble de notre matériel, imperméable ou non, est complètement trempe.
Le parcours était comme les 100 derniers km d'hier. Encore de bonnes bosses, mais pas d'abus comme il y a 48 heures.
Nous sommes à 140 km de Sault-Ste-Marie et il y aura du soleil et de la chaleur demain.
La traversée du Nord de l'Ontario sera complétée dans les délais demain soir. Nous serons maintenant sur des routes peuplées jusqu'à la fin.
Ça n'a pas été facile du tout, mais le pire restera de loin Terre-Neuve. Je n'oublierai jamais.
6455 km, 283,5 heures.
"Now that that that that kill me, can only me stronger."
- Kayne West, Stronger.
Jour 61: Agawa prov. park- Sault-Ste-Marie. 140 km.
Le gros soleil est réaparu ce matin, on a tout fait sécher sur la plage avant de partir dans de bonnes grosses côtes pour un bon 50 km.
Au dîner, nous avons jasé avec Peter, un vieux suédois qui a fait le tour du monde (bateau, vélo, pouce, autobus, etc.).
Tu parle d'une rencontre! C'était pas fini. À 30 km de l'arrivée, Skye, le gars que nous avons rencontré dans la kicking horse pass jusqu'à Lake Louise, me texte pour me dire qu'il est au même endroit ce soir.
Il s'arrange pour qu'on dorme chez Lynn, la dame qui s'occupe de son événement de financement ici.
On va souper gratuit avec tout ce beau monde et on a droit à un petit tour de ville en soirée.
Qui l'eu cru!
6545 km, 290 km.
"Hakuna Matata"
- Timon et Pumba, Le roi lion.
Jour 62: Sault-Ste-Marie-Thessalon. 80 km.
Après du bon sommeil, on lève et on part à l'église, ou Skye recevra un chèque de 640$ suite au concert organisé par Lynn. Vous pouvez suivre sa campagne au http://kilometresforcommunication.wordpress.com.
Skye est une vedette dans tous ses événements et nous on le suit aujourd'hui pour voir un peu comment fonctionne une campagne de financement.
Tout le mérite lui revient. Il pédale seul depuis Vancouver et sa mère le suit en campeur. Les deux n'arrêtent pas une seconde pour faire connaître et financer les soins pour les personnes incapables de communiquer. Tout spécialement Kerr, le grand frère de Skye, qui a ce problème. ils le reveront dans 3 jours et ils ont très hâte.
La deuxième activité était une "group ride" de 80 km. Nous nous sommes joints aux quelques cyclistes présents sur place et avons fait la randonnée sans bagages. C'était plus une course qu'autre chose (6 gars, 35 km/h de moyenne dans le gros vent de face) et ça a fait changement de pouvoir tester ses limites un peu. Nous étions les plus forts.
Après cette belle sortie ensoleillée, nous sommes allés nous étendre sur la plage du camping, en bordure du Lac Huron.
Toute une journée de repos!
6625 km, 292.5 heures.
"Because it ain't everyday that you get to give."
- K'naan, take a minute.
Jour 63: Thessalon-Massey. 125 km.
Nous avons roulé avec Skye encore aujourd'hui, sans bagages dans un gros vent de face. Une journée qui semble facile mais on avait pas d'énergie du tout.
Sûrement que la "course" d'hier et la survie de la dernière semaine autour du Lac supérieur ne nous a pas aidé, mais je ne sais pas... J'ai le goût d'arriver, pas de pédaler ni d'écrire.
6725 km, 297 heures.
"J'ai rêvé un jour d'une chose pi j'veux y aller jusqu'au boute."
- Sir pathétik, on rêve à ça.
Jour 64: Massey- Sudbury. 100 km.
Petite run facile. C'était elle, notre journée de repos. On a roulé dans les nuages toute la journée pour finir à la bibliothèque municipale à 2 heures de l'après-midi et y écrire le blogue.
Hugo, un gars de Chicoutimi qui travaille dans un journal ici, est venu nous trouver à 17 heures. Ensuite, ce fut visite au plus gros nickel du monde, souper en ville, lessive chez un ami et un peu d'écriture et mise à jour des photos. On a été super bien reçus et il nous a bien sûr interviewé.
Ce matin on a enfin pris un déjeuner qui ne nous laisse pas avec la faim une heure plus tard. Il reste 600 km avant Ottawa. On a 4 jours. Faut y aller. On rentre à la maison. À bientôt.
6910 km, 300 heures.
"Destiné sans aucun doute à longer de autoroutes."
- Éric Lapointe, Terre promise.
Commentaires
Il m'a fallu lire le texte à deux reprises pour saisir le tout!!! Hier soir et ce soir...
Bref, David je te félicite pour ton texte toujours très explicite et véridique. Nous avons vraiment l'impression d'être avec vous en vélo, en train de camper ou de se nourrir. Toi Maxime, tu demeures toujours égal à toi même et David semble l'apprécier. Ta personnalité et tes qualités de bons sportifs refont surface comme David le dit si bien. Très belle reconnaissance pour un frère...
Finalement, nous sommes très fiers de vous, profitez des prochaines rencontres au Québec!!! Nous irons vous voir à l'étape et serons présents à votre arrivée. Votre périple tire à sa fin et profitez de chaque jour...
La vraie vie recommencera après!!!
Anne-So votre petite soeur a obtenu son premier emploi d'été!
Luc a pêché sa première truite grise à la Baie-James(5lbs et demie) ce soir.
Le Tour de France débutera le 2 juillet jusqu'au 24 juillet...
Pour terminer, votre maman part pour l'Italie le 12 juillet...
Donc beaucoup d'évènements à venir, mais l'important c'est d'avoir la santé et surtout de le demeurer...
Maman Anniexxx