Du repos et le Grupetto


Comme promis, j’ai profité de la dernière semaine pour relaxer, lâcher le vélo un peu. Une heure de moulinette le lundi et une autre le vendredi furent mes deux seules sorties de la semaine.

Je me suis quand même présenté à la course régionale à l’école Kénogami mercredi soir, question de regagner un peu de confiance, car celle-ci se fait rare chez moi ces temps-ci. Au menu durant cette épreuve, beaucoup de pluie, de vent, une température froide, des conditions dantesques, donc. J’ai été assez agressif, mais mon manque flagrant d’explosivité faisait en sorte que j’étais ramené facilement...Je termine finalement 5e, tout de même heureux d’être aller faire mon tour et d’avoir souffert un peu.

J’ai rencontré le docteur de l’équipe le matin même. Une heure, des prises de sang et des échantillons d’urine plus tard, j’étais déjà reparti. Ces tests n’ont rien révélé d’anormal, j’ai donc décidé de finalement courir le Grand-Prix de Charlevoix durant la fin de semaine qui arrivait à grand pas. J’y allais pour remonter la forme après cette belle semaine de repos qui fut bénéfique physiquement, mais aussi mentalement.

Le contre-la-montre du samedi matin m’a relégué au rang de 6e avant-dernier. Le fait de ne pas avoir mon vélo de chrono n’a pas aidé, mais le problème est beaucoup plus grand que cela, je n’avance pas et je devrai continuer à travailler fort, ce que je suis prêt à faire. J’ai bien récupéré pour le critérium présenté sous la pluie battante, en soirée, dans les rues assez serrées de Baie-Saint-Paul.

J’ai respecté le règlement au départ, moi, ce qui fait en sorte que tout le monde a triché, se plaçant devant moi, devant la ligne du « calling ». Je suis donc parti dans les derniers et j’y suis resté. Le peloton s’est désintégré et je me suis retrouvé en fond de grille alors que je me sentais pourtant « relativement » bien. En fait, je me suis retrouvé avec le groupe des « gonzaises », ceux qui freinent durant 1 minutes avant chaque virage…

Au départ du routier de 130 kilomètres, le lendemain matin, j’étais surpris de voir que j’avais beaucoup mieux récupéré de ma journée de samedi et ce, par rapport à l’an dernier. Qu’à cela ne tienne, le résultat fut le même. Après avoir voulu aider l’équipe le plus possible sur la partie plane au départ, j’ai été lâché dans la première grosse difficulté de la course. Je me suis donc retrouvé dans un gruppetto, un « laughing group ». Nous avons effectivement bien rit, mais ce n’était pas drole en fait ! Tant pis, J’ai profité de cette journée pour monter les grosses bosses du parcours avec une certaine intensité, question de rendre cette journée dans les nuages (la photo d'Éric qui passe la ligne le montre bien...) le plus rentable possible.

J’ai finalement terminé de peine et de misère, mais au moins j’ai terminé. Je ne regrette pas, même si ce fut fort gênant, d’être allé à cette course en fin de semaine. Premièrement, j’avais le goût d’y aller, ce qui est toujours bon quand on cours à vélo ! Cela m’a aussi permis de tenter de monter la forme un peu, car les deux prochaines semaines seront exclusivement composées d’entraînement. Je serai donc loin des courses, du moins sur mon vélo. Je suis allé rouler avec l’équipe de France ce matin. Ma semaine en compagnie de cette équipe pour la Coupe des Nations est donc commencée.

Mon implication dans cette course et tous les anecdotes qui se présenteront feront sans doute l’objet d’un bon article sur ces pages très bientôt. Soyez au rendez-vous donc !

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