Une semaine noire et blanche!
La semaine après le Grand-Prix de Saint-Raymond de Portneuf devait en être une de surcompensation. Elle le fut, un peu trop semble-t-il.
Beaucoup d’heures en selle durant la semaine constituaient le premier volet de cette surcharge. Ce fut bien fait, à l’exception de ma sortie de jeudi qui fut rallongée de 2 heures (de 3 à 5, en fait) en raison de mon incompétence à retrouver mon chemin dans cette Estrie incongrue.
Vendredi étant arrivé, il était temps de partir pour ma première course de vélo de montagne de l’année, la Coupe Canada senior élite au Mont-Tremblant. Cela allait être « tough », sans doute, mais payant pour préparer ce Grand-Prix de Charlevoix prévu pour le week-end suivant. Bien que le voyage avec mon frère Maxime fut constitué de mille et un problèmes, mécaniques (voitures et vélo) et logistiques, ce fut un agréable périple. La course ainsi que le dodo à l’auberge de jeunesse furent de belles expériences. Tout cela faisait changement des fins de semaine en équipe sur route, ce qui est tout aussi agréable, mais différent.
Mes feelings de conduite dans les sections techniques m’ont étonné. Bien que beaucoup plus lent que bien des élites nationaux, j’ai tout de même vu une progression au niveau de ma conduite dans la boue. La forme en tant que telle n’était vraiment pas extraordinaire, loin de là, mais je reviens d’une période difficile, aussi bien prendre mon temps, rester positif.
Cette semaine de surcharge se terminait le lendemain, dimanche, avec un critérium au centre-ville de Montréal. Même si je ne ressentais pas une fatigue incroyable suite à mes 2 heures 30 de course dans les bois la veille, j’ai seulement tenu 10 minutes durant ce critérium, ce qui est totalement pathétique. J’avais ce blocage dans les jambes, cette étrange sensation que j’ai ressentie pour la première fois durant toute la semaine, mais qui s’est fait ressentir de façon exponentielle durant la course. Je vais donc chez le médécin demain, pour en avoir le cœur net, car cette situation n’est pas normale. Il ne s’agit pas ici seulement du passage junior-senior qui me donne l’impression d’être rendu mauvais, je vais justement moins vite qu’en junior, cadet même. Je dois donc me donner du temps pour trouver le problème.
Il est certain que cette situation est difficile pour le moral, étant donné que j’ai consacré plusieurs mois à ma préparation pour cette saison, que j’ai été beaucoup plus discipliné que par le passé. Par contre, cela pourrait être pire, beaucoup pire.
De plus, plusieurs bonnes nouvelles s’accumulent pour moi. Côté scolaire, la fin de session fut fructueuse et j’ai obtenu un super stage dans l’armée canadienne à l’automne prochain. J’ai aussi l’avantage d’être toujours motivé à faire du vélo, je pourrai rester près du monde des courses durant ma remise en forme, car je ferai parti du « staff » de l’équipe de France qui participera à la Coupe de Nations qui aura lieu dans mon patelin Saguenéen la semaine prochaine.
Comme de quoi il ne sert à rien de se décourager !
Beaucoup d’heures en selle durant la semaine constituaient le premier volet de cette surcharge. Ce fut bien fait, à l’exception de ma sortie de jeudi qui fut rallongée de 2 heures (de 3 à 5, en fait) en raison de mon incompétence à retrouver mon chemin dans cette Estrie incongrue.
Vendredi étant arrivé, il était temps de partir pour ma première course de vélo de montagne de l’année, la Coupe Canada senior élite au Mont-Tremblant. Cela allait être « tough », sans doute, mais payant pour préparer ce Grand-Prix de Charlevoix prévu pour le week-end suivant. Bien que le voyage avec mon frère Maxime fut constitué de mille et un problèmes, mécaniques (voitures et vélo) et logistiques, ce fut un agréable périple. La course ainsi que le dodo à l’auberge de jeunesse furent de belles expériences. Tout cela faisait changement des fins de semaine en équipe sur route, ce qui est tout aussi agréable, mais différent.
Mes feelings de conduite dans les sections techniques m’ont étonné. Bien que beaucoup plus lent que bien des élites nationaux, j’ai tout de même vu une progression au niveau de ma conduite dans la boue. La forme en tant que telle n’était vraiment pas extraordinaire, loin de là, mais je reviens d’une période difficile, aussi bien prendre mon temps, rester positif.
Cette semaine de surcharge se terminait le lendemain, dimanche, avec un critérium au centre-ville de Montréal. Même si je ne ressentais pas une fatigue incroyable suite à mes 2 heures 30 de course dans les bois la veille, j’ai seulement tenu 10 minutes durant ce critérium, ce qui est totalement pathétique. J’avais ce blocage dans les jambes, cette étrange sensation que j’ai ressentie pour la première fois durant toute la semaine, mais qui s’est fait ressentir de façon exponentielle durant la course. Je vais donc chez le médécin demain, pour en avoir le cœur net, car cette situation n’est pas normale. Il ne s’agit pas ici seulement du passage junior-senior qui me donne l’impression d’être rendu mauvais, je vais justement moins vite qu’en junior, cadet même. Je dois donc me donner du temps pour trouver le problème.
Il est certain que cette situation est difficile pour le moral, étant donné que j’ai consacré plusieurs mois à ma préparation pour cette saison, que j’ai été beaucoup plus discipliné que par le passé. Par contre, cela pourrait être pire, beaucoup pire.
De plus, plusieurs bonnes nouvelles s’accumulent pour moi. Côté scolaire, la fin de session fut fructueuse et j’ai obtenu un super stage dans l’armée canadienne à l’automne prochain. J’ai aussi l’avantage d’être toujours motivé à faire du vélo, je pourrai rester près du monde des courses durant ma remise en forme, car je ferai parti du « staff » de l’équipe de France qui participera à la Coupe de Nations qui aura lieu dans mon patelin Saguenéen la semaine prochaine.
Comme de quoi il ne sert à rien de se décourager !
Commentaires
PS. J'aime bien cette photos...bons souvenirs
Dju