À mi-chemin


Évidement, il fallait bien que je tombe malade un jour ou l’autre, moi qui avais heureusement été épargné en Floride. La grippe s’est montrée le bout du nez le 29 janvier au matin. Il s’en est suivi trois jours de repos. J’ai donc raté deux entraînements d’intensité…Tant pis, la saison est longue. J’ai profité de mes trois journées de repos pour bien relaxer, ce que je ne faisais pas au cours des saisons précédentes. L’année dernière, je n’aurais jamais arrêté de m’entraîner…

Cette semaine fut la moins réussi depuis le début de ma préparation, en décembre. Non seulement j’ai raté deux entraînements, mais j’ai aussi «parti sur la brosse» vendredi soir, ce que je n’avais pas fait depuis deux mois, excusez un peu, je n’ai pas eu de temps des fêtes, moi! Résultat : réveil brutal le lendemain matin pour aller au chalet de mon ami Fred, sur les Monts-Valins. Donc, après 5 heures de sommeil, je me suis tapé 4h30 de raquette dont 2h30 seul. Un autre 2h30 de raquette le lendemain m’a mit K.O. Ceci dit, je suis comateux depuis deux jours et ce soir (mardi), je vais me coucher tôt, très tôt. Bref, je ne suis pas fier de moi, mais j’ai encore un peu moins de trois semaines pour m’entraîner fort avant la petite pause prévu avant le camp en Caroline.

Sur ce, j’ai deux semaines et demie de complétée dans mon méso-cycle de cinq semaines séparant mes deux camps. Étant donné ces deux entraînements ratés la semaine dernière, tout ne fut pas parfait, mais ce n’est pas grave, la saison est longue, longue, longue. Il ne me reste plus qu’à m’investir durant ces prochains 18 jours, après quoi j’aurai une belle semaine relaxe à faire 800 examens à l’école tout en préparant mon voyage et en vérifiant ma condition dans un test de PAM qui promet d’être douloureux. HOUHOU, j’ai hâte.

- Les entraînements d’endurance en raquette sont d’un rare ennui. C’est vraiment long, quatre ou cinq heures seul dans les bois, mais bon, je n’ai pas vraiment le choix. Je me dis aussi qu’après tout, c’est moins pire que de travailler à l’épicerie comme l’an dernier. Cet hiver, mon travail est de marcher seul dans la neige. Vu de cette façon, je trouve l’activité plutôt agréable. Il n’en faut pas plus pour me motiver!

- Stéphane Cossette, mon coéquipier champion-canadien-junior-dans-quasiment toutes-les-disciplines-possibles, a maintenant vraiment l’allure d’un pistard. En effet, ce jeune homme, que je connais comme étant le plus rapide mangeur de hot-dog à mes yeux, est devenu un grand adepte de la musculation. Pour les besoins de la cause, puisque l’an prochain, pour Stéphane, il y aura bien souvent 200 mètre entre le départ et l’arrivée. Si vous me permettez de prédire ce qui va se passer; je crois tout simplement que l’avion va se transformer en avion à réaction! Quant à moi, j’espère que le Cesna se transformera en un petit avion bimoteur, au moins lâlâ!

- Le vainqueur du Tour de l’Abitibi, L’Américain Taylor Phinney, s’est offert une coupe du monde de poursuite individuelle chez les séniors et ce, à 17 ans. Phinney a en effet continué sa montée au sommet de cette discipline, après sa 9e place à Sydney et son 4e rang à Beijing. Los Angeles aura donc été la bonne pour le phénomène de Boulder, qui commence à me faire croire qu’il était peut-être malade en Abitibi : il ne m’a pris que 2 minutes 30 au contre-la-montre! Sans blague, il est parti pour la gloire et je le reverrai celui-là; je serai alors dans mon salon, en train d’écouter le Tour de France…

David

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