Journal du camp avec retard, désolé et bonne lecture!


Samedi 4 avril , 1h30, 40 km, 20 degrés

Le flat a été long à réparer ce matin mais bon, les gars ont fait de leur mieux et ce n’est pas de la faute à personne. Nous avons donc pris le temps de savourer le déjeuner continental offert par l’hôtel. À noter que nous devions passer la nuit dans un motel crasseux, mais la crevaison nous a conduit dans un château!

La journée sur la route s’est très bien déroulée et je fais connaissance avec mon coéquipier français Hugo Pradere. Disons qu’il connaît plus le bike que moi. Aux arrêts pour les repas, tout le monde se parle. Y’a pas de clans dans cette équipe, tout le monde sont des potes, chacun s’intéresse à ce que l’autre fait dans la vie. Tout un contraste avec l’an dernier. Par ailleurs, je crois bien que cette comparaison ressortira souvent cette année, pour mon plus grand bonheur. Comme à Virginia Beach au début du mois, je suis en train de réaliser que j’ai bien fait de ne pas arrêter le vélo. Un gros merci à Guillaume Boivin qui a parlé de moi aux dirigeants de ma nouvelle équipe!

Une heure après être arrivés, nous sommes partis pour deux heures de vélo qui se sont finalement avérées en être une seule. J’ai rallongé d’une demi-heure pour le plaisir et pour ajuster mon nouveau vélo qui m’est encore peu familier. Il est équipé de Sram red. Wow, les changements de vitesse sont quasiment trop précis! Comme l’an dernier, je roule sur un vélo que je n’aurai jamais les moyens de me payer. Du moins, je n’en verrais pas l’intérêt.

Une fois la douche prise, on file vers Charlotteville, où nous tournerons en rond durant une heure avant de trouver un restaurant où nous mangeons un succulent repas commandité par l’équipe!

Ce fut ensuite l’heure de l’épicerie. Plusieurs gars ici n’en sont pas à leur premier camp d’équipe et sont toujours bien organisés. Par exemple, je n’aurais jamais pensé à diviser la liste d’épicerie en 12 pour que chacun fasse sa part. De cette façon, on a mis une trentaine de minutes pour faire une épicerie de 1034$ après rabais. Notre valeureux caissier John, très timide, a même avoué que c’était le plus gros achat qu’il n’avait jamais enregistré ici. Et John n’avait pas l’air d’un petit nouveau, il semblait connaître les épiceries!

Une fois rentrés, on se couche, il est minuit trente et on a fait une bonne journée.

Dimanche 5 avril, 25 degrés, 4h15, 130 km

Tout le monde s’est levé tard ce matin, question de bien récupérer pour bien commencer ce camp.

Départ à 11 heures, direction Culpepper pour m’acheter un casque, pour des raisons qui seraient trop longues à expliquer en ces pages. Une fois mon nouveau couvre chef Trek sur ma tête de clown, on part sur de magnifiques routes relativement plates et ça roule à un rythme moyen, bien correct pour tous ceux qui commencent la saison et pour moi aussi de toute façon. Quand il fait 25 degrés avec soleil, je n’ai pas vraiment la tête au vélo, je suis un flahute moi!

Retour au bercail après 3h15 de bonheur roulant. Je repars pour 1h45 avec Hugo, Thomas et Ryan. Cependant, ça roule moins vite qu’avec le groupe et c’est pas mon genre, des longues sorties où on s’entraîne à aller lentement. Je garde ça pour les sorties récup, sinon je préfère rouler moins long et un peu plus fort, surtout avec plus de rythme dans les bosses. Mais chacun son truc.

Il était beaucoup plus agréable de revenir à la maison pour déguster une bonne Corona dans le spa avec le soleil qui descend sur notre coin de paradis. J’en profite pour parler de vie et de carrière avec mes coéquipiers plus âgées déjà sur le marché du travail. C’est intéressant, parfois, de parler d’autre chose que de vélo avec des gens de vélo.

Je sors du spa tout ratatiné et ça continue de jaser sur patio et on rigole bien. On ne manque pas de bon vin et de bonne bière ici. Après quelques consommations plus la sortie du jour dans le corps, j’en viens à raconter des histoires et ça ne prend pas une heure que je deviens un «conteur»! Mon accent du «Lac» semble fasciner hahahahahah!.

Le souper vient finalement et je suis claqué vers 10h30.

Dodo

Lundi 6 avril, 14 degrés, 4h30, 135 km

Ça a roulé plus fort un peu aujourd’hui. Le parcours était un peu plus vallonneux et le vent, plus fort. Nous sommes partis à midi pour éviter la pluie du matin.

Les plus costauds prenaient plus de relais et la cadence a augmenté avec le temps. Après quelque 3h45, nous sommes arrivés dans un magnifique secteur avec plein de petites buttes. C’est là que l’explication a eu lieu. Inutile de dire que je n’ai pas pris un seul relais, me contentant d’essayer de suivre ces petits grimpeurs qui giclaient de partout. Nous nous sommes rapidement retrouvés à six : Ryan Belliveau, Thomas Devisscher, Jean-François Laroche, Thierry Laliberté, Hugo Pradere et moi. Je me suis battu comme un chien mais c’était pas facile, les gars sont forts. J’étais d’ailleurs content d’enfin rouler contre des gens plus fort que moi. À part André Tremblay en Virginie, c’est pas arrivé depuis un bail.

Les crampes m’ont fait lâcher et je passe au sommet en 4e place derrière les 3 grimpeurs Thomas, Hugo et Thierry. Je m’en sors donc relativement bien.

Le reste de la sortie fut composée de plusieurs attaques bidons et nous sommes rentrés à la maison tous fatigués.

Après la douche, le dîner et le spa, j’allais me prendre un verre d’eau et m’asseoir dans le salon avec les autres. En voulant changer le jet sur le robinet, j’ai complètement démoli la pomme. Maudit %?&%#&&@ de grement, après l’affaire du casque, ça fait deux fois que je passe pour le gros mêlé de l’équipe. Et les vitesses de mon vélo qui ne marchaient pas durant deux jours et il a fallu attendre après moi dès la première sortie car mon guidon n’était pas enligné avec ma roue. Ajouter à cela les vitres petées sur ma voiture et le radio volé. Aaaaaaahh…

Les gars disent que c’est pas de ma faute si cette cochonnerie en plastique a cassé sous la faible pression que j’y ai appliqué. Ils sont en ce moment partis à la quincaillerie. Il faut arriver avant 21 heures!

Au moins, y’a personne qui me fait chier avec ça. Reste que ça ma «turned off» pour la soirée.

Maintenant c’est relax jusqu’au prochain fabuleux souper que le cook Olivier va nous préparer!

Bon je suis de retour et J-F a eu un ticket de vitesse en revenant de la quincaillerie. C’est le chaos!!

Bon on va souper là

À demain

Mardi 7 avril, 3h50, 120 km, 7 degrés

On a encore mis du temps à partir ce matin, le temps que tout le monde se lève, qu’une route nous menant au Blue ridge parkway soit dessinée et que la température monte un peu.

Nous sommes partis sans Jean-Sébastien Maheu et le directeur sportif Stéphane Chaine. Nous devions rejoindre ceux-ci au pied du blue ridge.

Le chaos

Il s’est avéré que l’itinéraire choisi était presque exclusivement composé de route de grosse gravel. Résultats : 5 flats en 2 heures et on se les gèle à chaque fois en attendant que la réparation soit complétée. J’ai contribué à ce triste début de sortie froide avec une crevaison sur la roue arrière.

On arrive finalement au pied du Blue ridge dans un faux plat qui a failli me tuer. En effet, j’étais complètement à bloc dans la roue de Ryan. Ce n’est qu’une minute après avoir passé en tête dans ce vent de face montant que j’ai réalisé que tout le monde était à bloc; le groupe était décimé!

On a fait erreur sur le chemin, ratant le point de rencontre avec J-S et Stéphane. Le Cap’tn Jean-François Laroche a suggéré aux jeunots de monter la bosse pendant que lui et les autres retrouveraient le point de rencontre.

J’ai donc monté le petit col de 3,5 km environ avec Hugo et Thomas. On a même croisé J-S et Stéphane qui descendaient! Voilà la preuve que nos cinq flats nous ont ralenti. Ce fut ensuite le calvaire du ptit gros pour moi. Le petit Français disait monter au train mais pour moi, c’était un foutu TGV. J’ai donc sauté au rythme et me suis accroché du mieux que j’ai pu à Thomas jusqu’au sommet. On redescend ensuite avec de bons relais et on est ben gelés. Nous rentrons ensuite dans un petit resto de village pour se réchauffer. Les autres nous rejoignent ensuite et on prend un bon café et des tits biscuits, tout cela servi par une charmante jeune fille dont la vue nous réchauffe en cette journée froide où la neige a tombé pendant plus d’un tiers du trajet.

C’est ensuite direction maison sans les chemins de gravel. On se frotte à un vent de côté coriace qui nous oblige à faire la «roue». Disons que c’était une roue d’une équipe senior. Pas de place pour les faibles, ça roulait à bon train et c’est parfait comme ça. J’étais comfortable, mais ce n’est jamais facile et c’est épuisant à la longue.

On se retrouve ensuite le vent de dos ainsi que notre allure normale jusqu’au dernier sprint pancarte. Je pars pour aller le gagner et personne ne me suit! La première fois que j’essayais… aaaahh.

Avec ma grande habileté tactique (…), je décide donc de continuer mon effort et Capitaine Jean-François me rejoint aussitôt. Les autres abandonnent rapidement, c’est donc une lutte à deux qui se dessine et j’ai de la misère à le suivre dans la descente, ça commence ben! Vient ensuite une longue bosse assez pentue et on se partage l’effort. Ça continue avec un petit faux-plat suivi d’une petite bosse dans laquelle j’ai décollé pour filer seul vers l’arrivée 5 km plus loin. Ah que ça faisait mal!

Après trois jours, je ne dirais pas que ce camp est très difficile, je dirais plutôt qu’il est loin d’être facile. Nuance. Y’a beaucoup de gars costauds ici et c’est bon de pouvoir s’accrocher à eux et «essayer» de leur faire mal.

Maintenant je suis de retour bien au chaud en écoutant la musique trop hhhhhhot à Jean-Philippe. Souper plus spa et demain on roule en matinée assez relax. En après-midi, ce sera l’heure de la tournée des vignobles de la région, une activité d’équipe traditionnelle ici. J’ai bien hâte ☺.

Jeudi sera une grosse journée et vendredi, un peu moins. Il faut se garder des forces pour notre sortie d’équipe en soirée! Vous comprendrez que ce camp a deux objectifs : monter la forme et créer un esprit d’équipe fort!

C’est pas moi qui va se plaindre parce que je fais 700 kilomètres à la place de 900.

Fabienne que pourra. Je vais manger des Nachos!

Mercredi 8 avril, une heure, 25 km, soleil, 8 degrés

C’était jour de repos aujourd’hui et je suis parti très tôt, seul. Le but était d’aller le moins vite possible et d’admirer le paysage, écouter les oiseaux chanter!

Le décor était magnifique mais j’ai passé la moitié de la sortie à ne pas trop le regarder puisque je me suis retrouvé sur une autre de ces routes de gravel! J’ai seulement prié de ne pas crever sur ces routes. De retour sur le bitume, j’ai failli me faire attaquer par un chien identique à Noiraud, mon labrador noir. Je lui ai montré la paume de ma main et il a reculé. Ouf, le vieux truc a marché!

J’ai passé le reste de l’avant-midi à ne RIEN FAIRE et c’était quasiment jouissant. Un bon deux heures à écouter de la musique, finir de déjeuner et aller voir les animaux à la petite ferme située sur notre terrain.

Vint ensuite notre visite au vignoble où nous avons dégusté une panoplie de rouges, blancs et sucrés. Ça n’a pas été trop long que le fun a poigné. Nous avons ensuite acheté nos vins favoris et mangé une bonne bouffe dans la grande salle. Laissez-moi vous dire que l’esprit d’équipe grandi à chaque jour!

Une fois de retour à la maison, l’équipe, une peu réchauffée, s’est dirigée vers la petite ferme et on peut dire que les animaux n’étaient pas prêts. On a bien rigolé avec eux et certaines chèvres étaient violentes envers leurs pairs et c’était bien comique de les voir se battre pour la moulée que nous leur offrions. Intéressant aussi de voir comment les mulets avaient peur de se faire prendre en photo avec le capitaine!

J’ai ensuite tombé au combat avec une belle sieste qui a duré 13 chansons sur le ipod. Au réveil, j’ai écouté le film Hell on wheel pour la 11e fois avec Thomas qui dit l’avoir vu 1 million de fois. Je ne suis pas certain, mais je pense qu’il exagère un peu. C’était encore un visionnement qui en vaut la peine mais certaines longueurs commencent à m’irriter, notamment les scènes qu’Érik Zabel parle de bike sur la table de massage.

Après Nachos et Burritos délicieux pour souper, ce fut l’heure des feux d’artifices avec les pétards que nous avions. Ça s’est transformé en petite guerre de pyromans assez comique, un peu dangereuse et on a bien rit.

On termine la journée avec le film Commando. Les gars disent que c’était un film vraiment «hhhhhhot» en 1985 et qu’aujourd’hui c’est plutôt une comédie. Y’ont ben raison!

Demain c’est la grosse journée, bonne nuit

Jeudi 9 avril, 6 heures, 180 km, soleil, 16 degrés

J’étais «no chain» ce matin après ce bon repos d’hier. Le début de la sortie fut assez relax jusqu’à ce qu’un écureuil ne se présente sur la route et qu’il se fasse passer dessus par toute l’équipe ou presque.

Nos coups de freins imprévus ont fini par envoyer Thierry dans le fossé avec les feuilles mortes. Il s’en sort avec un porte-bidon cassé. Quant à l’écureuil, on ne l’a pas revu mais il a probablement agonisé un peu plus loin…

Le rythme s’est ensuite accéléré et on savait dès lors que ce serait une grosse journée au bureau.

J’étais à l’avant à l’approche du chemin d’accès menant sommet du blue ridge parkway. Je me suis donc retrouvé à être celui qui amène les ptits grimpeurs au pied d’un col d’environ 6 km. Une fois retourné à ma place, à l’arrière, j’ai rapidement été lâché par les meneurs, étant forcé de monter à mon rythme alors que l’ascension débutait à peine. Décevant mais bon, je fais de mon mieux comme toujours. Ce fut donc moins dur que prévu car j’étais seul, avec personne pour me botter le cul.

Une fois au sommet, c’était froid et je regrettais certains vêtements laissés à la maison. S’en suivi une cinquantaine de kilomètres de «up and down» sur le sommet du blue ridge. J’ai eu l’impression qu’il y avait beaucoup plus de «up» si l’on exclu cette belle descente d’une dizaine de kilomètres vers Sparryville à la fin. Nous étions à 4000 pieds au plus haut point. VRAIMENT pas assez habillé et le «no chain» n’existait plus!

De retour en basse terre, nous avons pris un sandwich dans le même petit resto que mardi dernier, mais notre jeune serveuse favorite n’était pas là, aaah!

Le reste du trajet fut le même que mardi. Nous avons refait la «roue» sur le même secteur, mais un peu moins vite cette fois. Vînt ensuite la course vers la maison et même si j’étais bien, je ne sentais pas que j’avais les jambes pour la gagne. Aussi bien se garder pour les courses dans ce cas. C’est Ryan et Thomas qui rentrent en premier après s’être défait d’Hugo et avoir résister à la chasse de Jean-François et Thierry.

2e partie

Douche, mini sieste et nous étions partis pour le restaurant où nous attendait notre party d’équipe et notre initiation! C’était un resto spécialisé dans les ailes de poulet et notre souper se composait de douze ailes chaque. Comme par hasard, je n’ai pas reçu les miennes et Sébastien Moquin insistait vraiment pour que je pige dans les assiettes des autres. J’ai finalement eu des croquettes, faute d’ailes. Et moi de croquer là-dedans, tout content, mon initiation venait de débuter. C’étaient des croquettes méga trop épicées qui donnent vraiment le goût de mourir. Tous les gars de l’équipe ont ensuite dû y goûter et on s’est bien marré de voir la réaction de chacun quelques instants après avoir manger ladite croquette.

Nous voulions continuer la soirée dans un bar mais de nouvelles réglementations obligeaient que nous ayons un passeport pour entrer. Avec nos deux mineurs de 19 ans en plus… On est allé se coucher et on se reprendra, la saison est longue!

Vendredi 10 avril, 2h20, 70 km, soleil 18 degrés

Réveil à 8h avec un petit resserrement dans la gorge, comme la majorité de l’équipe d’ailleurs. La matinée fut plutôt tranquille et tout le monde avait mal aux jambes après la sortie d’hier. 

Départ vers midi trente et ça a pris un certain temps avant de se sentir bien, Jean-Philippe Paradis a d’ailleurs rapidement rebroussé chemin. Quant ça ne va pas… Après 50 kilomètres sur des routes aussi magnifiques les unes que les autres, on arrive à Culpepper pour y manger un petit sandwich. La bonne humeur est au rendez-vous mais pas les jambes. Personne n’insiste pour qu’on fasse le trajet de 100 km prévu alors on rentre direct à la maison par la route 29.

Ça se termine à un bon rythme dans les 20 derniers kilomètres et je me glisse dans le spa dès mon arrivée. Je me sentais bien en cette dernière journée contrairement à plusieurs. Comme dirait Hugo : «TANT mieux, mais TANT mieux!!».

Une petite visite à la ferme après le spa et ce fut ensuite le temps d’embarquer les voitures, ramasser la maison et placer les bagages dans la voiture.

Ensuite un bon souper et on relaxe jusqu’à s’endormir. On part demain vers 6h, c’est déjà fini!

Bilan

Je suis maintenant de retour à la maison et je relis tout cela avec un peu de nostalgie. Ce camp fut très agréable et a rempli tous ses objectifs. La bouffe de notre cuisinier Olivier Simon était tout simplement géniale et très diversifiée. Les routes étaient géniales, les automobilistes, courtois. J'ai été impressionné par la qualité des athlètes ici. J'avais beau avoir une excellente forme, j'étais loin d'être le "top dog". Pour l'instant, tout va selon les plans!

Ce que j'ai adoré dans cette équipe, c'est le mélange de sérieux et d'amusement en ce début de saison. J'apprécie énormément le fait que tout le monde est égal et respecté. l'an dernier, j'étais l'un des moins fort de mon équipe et j'étais traité en fonction de ça. Ici, c'est basé sur le respect. 

Merci à nos leaders d'équipe qui ont mené ce camp de main de maître et merci aux dirigeants de nous avoir donné la chance et les moyens de le faire. Nous avons reçu quelques vêtements hier, tout simplement sublime! Vraiment, ça travail fort à l'administration et en tant que coureur, ça donne vraiment le goût de se défoncer pour la cause.

Première course dans 14 jours, je vais rouler!!!

Commentaires

Anonyme a dit…
Beau camp!
Tant mieux si tu te sens bien dans cette équipe, l'esprit d'équipe c'est très important...
La saison est jeune, ce n'est qu'un début!
Bonne Chance! J'ai hâte de connaître tes co-équipiers et de vous voir courir...
Annie ta fan préférée...
Anonyme a dit…
J'avais hâte d'avoir de tes nouveeeeeelles (dis à un rythme accéléré), gnagnagna!

ça d'l'air cool vraiment, j'suis content pour toi!...

tu me diras comment écrire sur un blogue, j'suis pas capable d'écrire sur lui des stages!

yoyo!

js

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