Les derniers jours

Devant l’incapacité de mon blogue à publier mes résumés correctement, je me suis découragé et j’ai cessé d’écrire quotidiennement. J’aime bien écrire, mais écrire dans le vide, c’est assez décourageant. Maintenant que je suis sur le chemin du retour et que le voyage est plutôt long, je vous ponds un petit résumé de la fin de mon second périple sudiste de l’année. Évidemment, au moment où vous lirez ces lignes, mon blogue fonctionnera correctement.

Pour la journée de mardi, j’ai fait un peu d’intensité. Quatre fois dix minutes à 85% pour maintenir les acquis du mois de février. Le tout s’est fait sur une sortie de 3h30 à un bon rythme dans les montagnes avoisinantes. Ce fut donc une grosse journée au bureau. Étonnamment, je ne sentais pas beaucoup de fatigue de mes deux courses du week-end. En soirée, c’était le moment de faire la fête, alors que c’était l’anniversaire de Ryan (né le 11) et de Frédéric (né le 12). Nous avons donc profité des prix américains sur la bière, si bien que j’ai obtenu 48 bières pour 20 dollars. Malheureusement, le party fut très poche, étant donné que certaines gens sur place sont sérieux dans leur mode de vie et ce, 12 mois par année, du moins semble-t-il.

 Quelques consommations et quelques heures de sommeil plus tard, je partais pour cinq heures en compagnie des trois autres Saguenéens du camp, Stéphane, Raphaëlle et Éric Boily, qui reste tout près. Je devais faire cinq heures à basse intensité, ce que j’ai finalement à très basse intensité, exception faite de la dernière heure, seul avec Éric, qui fut un peu plus rapide que les quatre précédentes. Cette randonnée fut cependant marquée, durant la première heure, par la terrible chute de l’autre personne qui était avec nous, Maximilien Benjamin. Après avoir laborieusement évité une énorme branche dans le chemin, son vélo a accroché la roue arrière de Stéphane, si bien que le pauvre Maximillien s’en sort avec de multiples plaies sur le visage, les bras et les jambes, en plus d’une commotion cérébrale accompagnée, bien sûr, de quelques trous de mémoire. Évidemment, une chute comme celle-ci, face première sur l’asphalte à environ 50 kilomètres à l’heure laissant une énorme tache de sang au milieu de la route, l’à cloué au lit jusqu’à la fin du camp. Il a passé ses deux derniers jours en Caroline seul avec Éric dans le petit chalet de ce dernier, à l’autre bout du camping. Il va déjà mieux et sera certainement présent à la première course de la saison.

En soirée, devant la platitude habituelle du salon, j’ai quitté le chalet en compagnie de quatre autres fous pour aller faire la tournée des tavernes de la région, question de vivre notre jeunesse un peu et sortir de cet univers toujours si sérieux. Après quelques visites dans des tavernes souillées où nous n’étions pas vraiment les bienvenus (il faut dire que c’était des « private clubs »), nous sommes finalement allés à Clemson, la ville universitaire du coin, pour rencontrer les jeunes de notre âge. Il y avait là tous les grands classiques des films d’ados américains. Les jeunes filles dévergondées, le gros footballeur bouffi, ceux qui tentent d’apprendre le Français avec nous, la bière pas chère, la fille à lunettes et queue de cheval, etc. Après cette belle visite, nous avons enchaîné avec un passage assez rigolo au Wal-mart ouvert 24 heures (vous viendrez me voir pour les détails) et à trois McDonalds différents, où nous avons par ailleurs soupé et déjeuné dans l’espace d’une demi-heure. Nous sommes finalement rentrés vers quatre heures du matin, avec plein d’histoires drôles à raconter.

Après cinq heures de sommeil, j’ai tout simplement enfourché mon vélo et je suis parti pour six heures dans les montagnes. 150 kilomètres plus tard, je suis rentré au chalet pour retrouver mon lit dès que j’eu fini de souper. Ce fut donc une fin de camp assez chaotique, mais aussi très amusante. Après plus de trois mois à vivre presque comme un cycliste professionnel, il fallait bien que je passe quelques temps à vivre normalement, pour ainsi respecter le principe disant qu’il faut reculer pour mieux avancer.

 Le camp est maintenant terminé, nous sommes maintenant en route vers le Canada. Le voyage durera environ 24 heures sans arrêt, ce qui m’empêchera probablement de dormir encore durant une nuit. Comme vous vous en doutez, la prochaine semaine sera assez relaxe. Je vais en profiter pour reprendre mon rythme de vie normal, rattraper mon retard à l’école et publier le journal de mon camp d'entraînement, pour ceux que ça intéresse encore. Une fois que ce sera fait, je passerai bien vous donner de mes nouvelles sur cette page au courant des prochaines semaines.

David

Commentaires

Anonyme a dit…
Great work.

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