En attendant la belle saison

Il ne reste plus que 17 jours avant Battenkill-Roubaix et il est toujours impossible de rouler dehors au Saguenay ! La préparation n’est certainement pas idéale, mais je demeure motivé, sachant que ce n’est qu’une question de jours avant que les routes de la région soient fréquentables régulièrement.

Il y a malgré tout du positif durant cette période de transition plus difficile que prévue.

Premièrement, je me sens reposé et j’ai retrouvé ma motivation scolaire, ce qui n’était pas le cas lors de mon retour de Caroline du Sud, alors que je n’étais plus vraiment intéressé par l’école. À vrai dire, j’aurais bien aimé rester là-bas, à faire le métier comme un pro, sans contraintes de temps, mais de nos jours, travailler sans diplôme est de plus en plus rare ! J’ai su me motiver durant la tournée des médias à Montréal la semaine dernière. Bien que peu surpris par les infrastructures des différents médias (et oui, je me suis rendu compte que j’étais gâté en ATM à Jonquière), j’ai tout de même eu la chance de voir que le monde des communications offrait une grande variété d’orientations. Les spécialisations y sont nombreuses : je choisirai une fois le temps venu, mais je peux déjà dire que c’est très stimulant.

Côté vélo, les récentes nouvelles de mon équipe ne font qu’augmenter mon impatience concernant le début des compétitions. La grosse nouvelle du dernier mois est sans doute la signature d’un nouveau coéquipier qui permettra à notre équipe d’avoir un meilleur rapport jeunesse-expérience durant toute la saison. L’arrivée de Dominique Perras avec EVA est certainement une très bonne nouvelle pour toute l’équipe, qui compte beaucoup de jeunes loups qui ont encore beaucoup à apprendre sur le vaste univers des courses de vélo ! Je compte profiter de sa présence, ainsi que de celle de notre autre coureur d’expérience, Mathieu Toulouse, pour mieux comprendre la course, éviter les dépenses énergétiques inutiles et en savoir plus sur l’éthique de travail de vrais pros et ce, à tous les niveaux.

De plus, le fait d’avoir deux coureurs très matures physiquement permettra à l’équipe d’avoir des objectifs de résultats sur toutes les courses ou presque. Cette saison, je crois que nous avons des coureurs, jeunes et moins jeunes, pour gagner sur tous les types de terrain et tous les types d’épreuves, ce qui ne pourra qu’augmenter ma motivation à travailler pour mes coéquipiers.

Bien sûr, je ne serai probablement pas le premier à la ligne d’arrivée, mais je crois avoir fait le nécessaire cet hiver pour être en mesure d’aider mes collègues à arriver en bonne condition lorsque la course se jouera.

- Les dirigeants d’EVA-DEVINCI sont finalement revenus sur leur décision de ne pas supporter les cyclistes élites féminines provenant de la belle région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Si Janie Fortin s’était déjà trouvée une autre niche avec l’équipe Specialized, la situation fut fort différente pour Raphaëlle Chrétien, qui essuyait refus après refus malgré sa très bonne saison 2007. Il y a bien eu quelques développements avec une équipe de la région de Québec, mais Raphaëlle est finalement de retour. Tant mieux pour elle et bravo aux dirigeants de l’équipe, qui se sont rappelés la mission numéro un de l’équipe, développer les élites cyclistes de la région tout en défendant certains intérêts économiques de celle-ci.

-Je me suis bien fait avoir hier matin sur le site canadiancyclist.com, alors que l’on annonçait que Dominique Rollin joignait les rangs de l’équipe Pro Tour High Road. Cette bonne nouvelle semblait logique et très excitante pour le principal intéressé et le cyclisme québécois en général. Malheureusement, Poisson d’Avril. Neeeuuuuhhh…Pas drôle.

-J’ai justement reçu mon Vélomag hier. La revue que mon père appelle Québec-Becyk! Le contenu est toujours très intéressant. J’ai cependant eu un peu de difficulté avec l’article Les dix commandements, de Gilles Morneau. Bien que cette chronique soit toujours très humoristique et écrite de main de maître, il y a toujours un peu de vérité au fond d’une blague. Sur ce, je n’ai pas compris certains commandements : Pourquoi ne pas mettre le t-shirt donné à une course ? Pourquoi ne pas porter un maillot faisant référence à la route en compétition de montagne ? Pourquoi l’usage des petites casquettes de route est proscrit en montagne ? Pour le reste, je suis en parfait accord et je trouve le tout très amusant, mais ces trois derniers points me laissent croire que certaines personnes doivent en rire un coup lorsque je cours en montagne (avec mon maillot EVA) et qu’il pleut (usage de la petite casquette :P) !

Tant pis, je ne fais pas du vélo de montagne pour faire plaisir aux autres, je le fais parce j’aime ça, advienne que pourra ensuite. Cependant, le Mountain bike est une religion pour moi ; Je ferai donc attention à partir de maintenant. J’écouterai désormais le grand gourou et courrai désormais avec un vrai gilet de coureur indépendant et sans petite calotte même s’il pleut !

Sur ce, j’espère qu’à ma prochaine visite sur ce blogue, je pourrai vous parler de mes sorties de vélo à l’extérieur...

Commentaires

Anonyme a dit…
Sache que la petite calotte est parfois présente sur le circuit de la coupe du monde de vélo de montagne! C'est pas tant pire, nneuuuuuh :|

dju
Charles a dit…
Moins de 11 jours avant Battenkill

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